
Ce week-end, plusieurs opérations de la force Barkhane ont permis de neutraliser une quinzaine de djihadistes, d’en interpeller quatre et de saisir armement, motos et diverses autres ressources dans “une zone de prédation” du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), un groupe djihadiste affilié à Al-Qaïda.
“Le 9 janvier, en identifiant un groupe armé terroriste à moto, les militaires français ont pu guider un aéronef et réaliser une frappe. Le lendemain, dans le même secteur (…), le groupe commando a décelé un autre groupe armé terroriste. Appuyés par des hélicoptères de reconnaissance et d’attaque, les militaires ont pu remporter ce combat et procéder au ratissage de la zone”, a expliqué le porte-parole de l’état-major.
L’armée française a également saisi “de très nombreux matériels entrant dans la confection et la pose d’engins explosifs improvisés (IED)” ces dernières semaines au Mali. Cinq militaires français ont récemment été tués au Mali dans l’explosion d’un IED au passage de leur véhicule blindé léger, et six autres blessés par un attentat-suicide.
Au total, sur les 50 militaires français morts au combat depuis 2013 dans la région, 23 ont été tués par des IED ou des véhicules piégés, selon l’état-major français. Après un renforcement de Barkhane en 2020, la France a annoncé qu’elle allait réduire le nombre de ses effectifs.
Source: AFP
[…] Un nouveau succès militaire contre les islamistes, dans la continuité des dernières victoires françaises, dont certaines ont notamment été remportées contre les djihadistes d’Al-Qaïda, comme l’opération conduite le 9 janvier dernier. […]