
Dans l’esprit progressiste, utopiste et bobo de Macron, les frontières, c’est mal. C’est de droite, donc c’est raciste, donc c’est fasciste. Donc, il faut abolir toutes frontières, partout et pour toujours.
Mais la réalité n’est pas macroniste. Elle n’en fait qu’à sa tête. Elle gifle les utopistes anti-frontières et elle les humilie, en les confrontant à des problèmes d’immigration cataclysmiques.
C’est ce qui arrive à l’Europe contemporaine: elle a rêvé d’éliminer les frontières, et elle se retrouve sur le point d’être éliminée par un tsunami de nouveaux entrants, qui squattent notre civilisation au point de la faire vaciller.
Alors, comme font les progressistes quand ils viennent de se prendre une bonne fessée cul nu, la tête basse, les joues rouges de honte, l’Europe revient tout doucement à la réalité, à reculons, sans fanfare.
Les frontières sont de retour. Du moins, on y pense et on en parle en haut lieu: Darmanin et l’Angleterre annoncent des mesures qui constituent un véritable camouflet pour la pensée macroniste.
Mesure numéro un. Le nombre de policiers sur les plages françaises va être doublé.
Mesure numéro deux. La surveillance des côtes françaises va être renforcée.
Mesure numéro trois. La sécurité frontalière des ports français va être augmentée.
Et le rêve frontiérophobe de Macron? Mis en sommeil. Mais pas mort. Les pires idées du progressisme ne meurent jamais complètement. Elles rôdent, attendant le moment de resurgir pour tout détruire.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 29, 2020
Source: Twitter