
Victime d’une classe politique corrompue, et d’un clientélisme inhérent au socialisme, le pays qui était autrefois la Suisse du Moyen-Orient a choisi de ne pas rembourser sa dette. La correspondante au Liban de Ouest France rapporte la situation sur place, et révèle l’ampleur du désastre:
“Les salaires des Libanais ne valent plus rien. Payer le loyer, les factures ou même remplir un chariot représentent un défi. Comme tout est importé et que la livre est devenue une monnaie de singe, l’inflation a explosé. Au supermarché, les prix ne sont même plus affichés. L’huile, le sucre ou la viande sont désormais des produits de luxe”.
Elle rappelle que l’Etat le gouvernement est “faible et corrompu. Au Liban, il y a dix-huit confessions religieuses et le système politique a été pensé comme un savant équilibre entre communautés […] Dans ce système qui frôle la paralysie, les réformes dont le pays a besoin relèvent du casse-tête, surtout quand il s’agit d’argent public. Les caisses de l’État servent plus souvent à alimenter les réseaux clientélistes qu’à développer le pays…
Le Liban a demandé l’aide du Fonds monétaire international (FMI). Deux scénarios possibles: soit le FMI accepte de prêter 10 milliards de dollars pour que le système se maintienne jusqu’à la prochaine crise, soit le Liban doit se débrouiller seul. Dans ce cas, la situation va continuer à se dégrader avec le risque d’une explosion de violences.”
Source: Ouest France
Je me demande comment nous allons rembourser notre propre dette avec ce merveilleux virus chinois qui a révélé comment notre propre établissement est pourri par nos faux serviteurs, surtout après avoir vu le reportage de France 2 sur les salaires de nos vieux ripoux les sages qui dirigeaient notre nation avant de devenir les gardiens de l’oligarchie au pouvoir.
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