
Ce vendredi, le ministre des Affaires étrangères turc, a annoncé que la Turquie ne donnera pas son aval au plan de défense de l’Otan pour les pays baltes et la Pologne tant que l’Alliance n’aura pas reconnu les rebelles syro-kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) comme une organisation terroriste.
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Otan, avait annoncé deux jours plus tôt que les objections de la Turquie avaient été levées, mais le chef de la diplomatie turque a précisé qu’Ankara avait accepté de passer à l’étape suivante sans donner son accord définitif.
Ankara considère les YPG, principale composante des Forces démocratiques syriennes qui ont joué un rôle décisif dans la défaite des djihadistes de l’Etat islamique avec l’appui des puissances occidentales, comme une émanation du PKK, le Parti des Travailleurs du Kurdistan, mouvement séparatiste du sud-est de la Turquie.
La Turquie compte par ce chantage, forcer la main aux occidentaux à lâcher leur soutien à cette milice kurde pour ainsi pouvoir justifier leur offensive militaire en Syrie. Une opposition qui va être compliqué à régler étant donné que le président français, Emmanuel Macron reste ferme sur ce sujet et ne cède pas au chantage d’Erdogan.
Source: AFP
[…] défense pour la Pologne et les Pays baltes, après avoir cédé aux exigences du dictateur turc, Erdogan qui bloquait le projet avec son veto, exposant ainsi les membres les plus vulnérables de […]