
Une élève d’un collège de Richelieu, dans l’Indre-et-Loire, a été mise en examen et écrouée pour avoir poignardé son professeur de mathématiques vendredi dernier à l’issue d’un cours. L’adolescente de 13 ans a expliqué son geste par sa haine des maths et non de son prof. L’enseignant n’a été que légèrement blessé.
Une collégienne de 13 ans a été mise en examen pour tentative d’assassinat sur la personne d’un enseignant et placée en détention provisoire, a-t-on appris dimanche auprès du procureur de la République de Tours.
Elle “a été mise en examen du chef de tentative d’assassinat“, a déclaré le magistrat. “Sans aucun antécédent judiciaire“, elle a été, samedi soir, “placée en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention“, a-t-il indiqué.
L’enseignant “a été légèrement blessé au niveau thoracique et son incapacité totale de travail a été fixée à un jour. Il n’a pas été hospitalisé“, a précisé le procureur, Grégoire Dulin.
Les faits se sont déroulés vendredi “en fin de matinée (…) dans l’enceinte du collège Puy de la Roche, à Richelieu” (Indre-et-Loire). L’adolescente “a agressé, à la fin d’un cours, avec un couteau, son professeur de mathématiques“, a expliqué le magistrat.
La collégienne a été “immédiatement interpellée” et placée en garde à vue. Après une prolongation de garde à vue samedi, la mineure a été présentée samedi en fin d’après-midi au parquet. “La poursuite des investigations a été confiée à un magistrat instructeur“, a-t-il détaillé.
M. Dulin a précisé que “la jeune fille a reconnu les faits lors de sa garde à vue“. “Décrite par ses camarades de classe comme en retrait et assez solitaire, elle a, pour l’instant, des difficultés à expliquer son geste. Elle indique notamment avoir une haine des mathématiques sans en vouloir de manière personnelle à son professeur“, a-t-elle ajouté.
“Les investigations se poursuivent et le juge d’instruction diligentera très rapidement des expertises psychiatriques et psychologiques pour parvenir à comprendre ce passage à l’acte“, a précisé le procureur, indiquant qu’une “cellule médico-psychologique a été mise en place immédiatement au sein de l’établissement scolaire et demeurera active la semaine prochaine“.
Source: AFP